Contrebande et trafics illicites : « La douane est en première ligne dans la lutte contre ces fléaux », souligné le DG des Douanes Gouled Ahmed Youssouf.

Dans un discours poignant prononcé aujourd’hui à l’ouverture d’un atelier de deux jours consacré à la lutte contre la contrebande et les fraudes illicites, le Directeur Général des Douanes et Droits Indirects, Gouled Ahmed Youssouf, a mis en garde contre les conséquences dévastatrices de ces activités clandestines, expliquant comment elles minent nos frontières, compromettent la sécurité nationale et privent l’État de recettes fiscales cruciales.

Il a insisté sur les liens étroits entre contrebande, financement du crime organisé, trafic de drogue, blanchiment d’argent et  terrorisme.

« Les produits contrefaits représentent une menace pour la santé et la sécurité des citoyens, entraînant des pertes financières pour les entreprises légales et des conséquences sociales tels que licenciements et fermetures d’entreprises », a-t-il précisé en substance.

M. Gouled Ahmed Youssouf a évoqué des exemples concrets de contrebande, comme le déversement de produits pétroliers le long des corridors Djibouto-Éthiopiens à l’origine de pertes de recettes fiscales considérables.

« En 2022, les pertes des recettes fiscales ont été estimées à 3,2 milliards de nos francs », a-t-il fait savoir.

Le directeur général des Douanes a souligné le rôle essentiel de la douane dans la lutte contre ces fléaux, soulignant au passage nécessité d’une coopération active de la part de toutes les composantes de la société, de toutes les forces de l’ordre, de défense et de sécurité.

« Les entreprises doivent instaurer des procédures de conformité rigoureuses, tandis que les citoyens et les organisations civiles sont encouragés à signaler toute activité suspecte », a-t-il indiqué.

Il a plaidé également pour une collaboration accrue avec d’autres forces nationales, l’institutionnalisation d’un partage d’informations par le biais d’un texte réglementaire et une sensibilisation accrue à travers les médias.

En conclusion, le directeur général des Douanes et Droits Indirects a exprimé sa détermination à relever ce défi avec ses agents et a appelé les citoyens à s’associer pleinement à ce combat ô combien décisif pour l’avenir de la nation djiboutienne.

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