L’actualité nationale ces dernières semaines a été marquée aussi par la multiplication des coups de filet opérés par les agents de la douane luttant au quotidien contre le phénomène de la contrebande.
Importante quantité de khat, cartons de cigarettes, emballages de produits pharmaceutiques contrefaits, la liste est longue des marchandises que les contrebandiers s’évertuaient à acheminer dans la clandestinité et écouler sur le marché local avant que les agents de la douane ne brisent leur élan.
“La contrebande fait peser un danger permanent sur l’économie nationale. De ce point de vue, elle compromet sérieusement nos aspirations à un développement durable”, martèle un commerçant de la place qui se dit plutôt rassuré par les images de destruction des produits illicites qui défilent sur son petit écran.
Un membre de la Société d’importation de khat (SOGIK) abonde dans le même sens puisqu’il estime “qu’à chaque fois qu’un lot de marchandises venant de cette activité souterraine qu’est la contrebande passe, cela génère des pertes plus ou moins considérables dans les recettes de l’Etat.”
Il n’est pas loin de penser que “pour juguler ce fléau de manière efficace, l’implication de tous s’impose.”
“Les contrebandiers usent de tous les subterfuges, leurs méthodes deviennent de plus en plus rodées”, prévient-il, concédant tout de même que “les dispositifs de lutte ne sont pas en reste”.
Devant ce qu’il considère comme “une évolution des techniques grâce auxquelles on parvient à approvisionner le marché noir”, le travail fourni au quotidien par notre administration douanière et ses agents n’est pas sans rappeler que la vigilance est toujours de mise.